EN VISPERAS DE UNA FECHA IMPORTANTE

Siempre es bueno hacer balances, pero hay fechas que son especialmente propicias para ello.

Mañana conmemoramos un nuevo 8 de marzo y cada vez más el rol de la mujer se pone en evidencia en el escenario mundial. De ahí, la oportunidad de estar juntas y contar algunas historias de mujeres, donde también los dejamos estar a los hombres, algunos de ellos, por muy buenos…

Hace unos tres meses empecé a pensar que era oportuno reunir a las mexicanas que estaban involucradas en el proyecto de la Red Comunitaria Sonora y en la Red Tomi, de moneda social, Lolys, Yanaki y Nery, con otras mujeres valientes de por acá, como Gladys, Gaby, Gisela, Bea y Bea, María Rosa, Roxana y Amalia, expertas en trueques y otras cosas más. Eso porque otra mujer – Pachu – presentada por Estela, aun no me había presentado a Ramona y Camila, capas en el arte de los bancos comunales…

Me acordé de Iliana Pereyra, de Uruguay, de la Red de mujeres transformando la economía, y la siempre presente compañera Nedda de Perú que, al final, fue reemplazada por dos compañeros, mínima cantidad necesaria para ocupar el lugar de una mujer, de las muy buenas, como diría aquel famoso poema de Bertold Brecht que habla de los imprescindibles, aquellos que lo hacen bien y siempre…

También me acordé de la juventud de Berta Benítez, con su carita de ñanduty y las ganas que tengo de hacerla encontrarse con el Parlamento Joven de nuestro olvidado Paraguay!

Y no podía faltar la chica del “picolé”, Aline, que en las pampas brasileñas invitaba a los que iban a comprar mermeladas y fiambres en la enorme Feria del Cooperativismo Alternativo de Santa María, para que conozcan como era posible construir un mercado sin dinero – cosa de mandinga! Ella trajo de sus pagos a Débora, Mel, Adri y dos del otro bando.

Y muy cerca mío estaban Lara y Dani, una hermosa mujercita al lado de otra hermosa mujer, que esperaban la llegada de un varoncito, para que no crean que ellos están proscriptos de este relato! Nada más lejos…

Era un momento de parir, sin duda y el parto no fue sencillo. Ninguno lo es, lo que pasa es que la recompensa es siempre tan grande que nos olvidamos de los dolores que lo precedieron…

Nos encontramos con Roxana, como siempre, desde el primer encuentro de la RedLASES en 1999 y ella entendió de qué se trataba y nos hizo las carpetas para esa nueva aventura de mujeres que anunciaba que entre el 18 y el 22 de Febrero, en San Fernando, Provincia de Buenos Aires, tendría lugar el Seminario Latinoamericano de Desarrollo Humano y Social “Compartir la riqueza: cómo crear y sostener redes sociales transformadoras”… Y nos ubicó como estamos realmente: el Sur arriba, con un colibrí que apunta a esa Africa diezmada que amenaza desaparecer del mapa y que queremos incluir en el milagro de la reconstrucción. Presentes hermosas mujeres africanas de FAWE!
Así se hizo: todas esas mujeres acompañadas por hombres salidos de sus costillas más hermosas – Georg, Charli, Augusto, Nico, Miguel, Juan, Willy, Sebastián, Tony, Carlos Henrique, Tiago, Quique, Rafael y el niño jonisclei!

Hubo fiesta, alegres comidas, algunos conceptos y varias herramientas! Muchos juegos y alguna cerveza. Tarot tolteca que ayudó a equilibrar tantos marcos teóricos. Hubo declaraciones y promesas! Hubo blogs y programas de gestión de un colibrí refugiado en Brasil. Hubo de todo. De todo hubo. También ausentes. También proyectos inconclusos y ahora una de las canciones en las que prometíamos ser buenos SALIERIS del CHARLI que cada quien eligiera, está a disposición de todos en una dirección aun tímida y poco frecuentada – http://www.proyectocolibri2008.wordpress.com – donde cada día se irán sumando algunos de aquel PRIMER MILLON DE JOVENES CIUDADANOS DEL MUNDO que seremos pronto, dispuestos a cambiar el juego del planeta y hacerlo habitable y amoroso para todas las mujercitas que producirán los varoncitos a partir de sus costillas… flotantes!

Viva la poesía! Buen día para todas!

Heloisa Primavera

À LA VEILLE D’UNE DATE IMPORTANTE

Il est toujours bien de faire des bilans, mais il y a quand même de dates qui sont spécialement bien pour cela.

Nous fêterons demain un nouveau 8 mars et de plus en plus le rôle de la femme se met en évidence partout dans le monde. L’opportunité d’être ensemble et se raconter des histories de femmes, où nous recevons bien sûr la visite des hommes, quelques uns très bien aussi…

Il y a un peu plus de trois mois, j’ai eu l’idée de réunir les mexicaines qui étaient impliquées dans le projet du Réseau Communautaire à Sonora et du Réseau Tomi de monnaies sociales,comme Lolis, Yanaki et Neri, avec d’autres femmes argentines comme Gladyz, Gaby, Gisela, Beatriz et Béa, Marta, Roxana et Amalia, les unes expertes en troc, les autres dans d’autres domains. A ce moment-là, Pachu (en fair Maria Paz, pour que ce sois clair que oar hasard c’était aussi une femme) qui m‘avait été introduite par son Prof. Estela, ne m’avait pas encore présenté Ramona et Camila, des expertes dans l’art des banques communautaires…

J’ai pensé donc à Iliana Pereyra, d’Uruguay, du Réseau des femmes en transformant l’économie, et la toujours présente amie et camarada Nedda du Pérou, qui a donné sa place à deux camarades-hommes, la cantité minimale pour occuper sa place, comme femme qui fait toujours les choses très bien… comme dirait Bertold Brecht, appartenant à la famille des indispensables!

Et j’ai tout de suite pensé à la jeunesse de Berta Benítez, avec son Beau visage de ñanduty, et cette envie que j’ai de la mettre en rapport avec le Parlement des Jeunes de son Paraguay!

Et je ne pourrais manquer Ana Carolina et Aline, la «fillette au sucette», qui séduisait les invités au Marché de Santa Maria, Rio Grande du Sud, à partager l’atélier des monnaies sociales pour comprendre et utiliser tout de suite la monnaie Mate… Elle amenerait avec elle Adri, Mel et Debora, avec deux infiltré de l’autre bande (le fidèle Tiago et,,,,)

Et tout près de mon coeur, étaient d’autres gentilles femmes, Gala et Carla, Ana Paulina, Julia et Dana, à côté de Lara et Dani, qui attendaient anxieuses l’arrivée d’un jeune homme qui venait en chemin…

C’était le moment d’accoucher et l’accouchement n’est pas toujours facile… Mais la récompense fait tout de suite oublier la douleur.

Nous avons commencer par chercher Roxana et Mercedes, les deux copines qui étaitent responsable de l’estéthique graphique des rencontres RedLASES depuis 1999, c’est à dire bien avant la naissance du Projet Colibri. Elles ont tout de suite compris de quoi il s’agissait et quelques tours plus tard nous avions déjà les jolies pochettes qui annonçaient qu’entre le 18 et le 22 février aurait lieu à San Fernando le Séminaire Latinoaméricain de Développement Humain et Social “Partager la richesse: comment creér et souvenir des réseaux sociaux transformateurs”… Elle nous ont bien placé le Sud en haut et le bec du colibri en pointant cette Afrique rétrécie que nous voulons récupérer à tout prix. Les voilà présentes nos femmes illuminées de FAWE!

Et c’est comme ça que tout s’est passé: toutes ces femmes ont enlevé de leurs meilleures côtes ces hommes fantastiques: George, Charli, Augusto, Nico, Miguel, Juan, Willy, Sebastián, Toni, Carlos Henrique, Tiago, Quique, Rafael et à la fin le tardif Patrick qu’a risqué ne pas y être.

Nous avons eu des rencontres profondes, des bruyants repas, quelques concepts et théories, mais surtout beaucoup de pratiques d’outils, pour améliorer la durabilité. Beaucoup de jeux et quelques bières (pas trop!). Du Tarot toltèque pour défier l’hégémonie argentine du cerveau droit… Des secrets sur l’avenir! Un nouveau blog et la présence d’un colibrí qui s’est échappé au Brasil dans un outil de software libre pour nous assurer la communication. On a tout eu. Rien n’a manqué. Des déclarations et des promesses. Même quelques absences importantes.

Une chanson re-signifié, où nous nous engageons à éter des bons “salieris” du “charli” que chacune choisira.

Une nouvelle adresse, timide encore: http://www.proyectocolibri2008.wordpress.com où nos progrès envers LE MILLION DE JEUNES CITOYEN/NES DU MONDE pourront commencer à se connaître et à se faire connaître, en disposition de faire changer le jeu de la planète, pour la rendre habitable et amoureuse pour toutes celles qui viendront!

Vive la poésie! Bonne journée à toutes!

Heloisa Primavera